mercredi 21 octobre 2015

Sees Meeting sagien 4 et 5 aout 1912 et l aviation durant l occupation






  Sées    Meeting sagien 4 et 5 aout  1912 et l aviation durant l occupation

La consultation des archives locales est une plongée dans les premices de l aviation au début du siecle et  la constatation qui saute aux yeux c'est  l évolution rapide des  techniques utilisées par les différentes coalitions pour prendre part a la seconde guerre mondiale
En 28 années on passe du biplan souvent entoilé et a base de bois à la forteresse volante métallique pressurisée hérissée de mitrailleuses

Les premières années du XIXe siècle vont pourtant marquer le début de la conquête du ciel par les pionniers du plus lourd que l’air où les 4 et 5  Aout 1912 les premiers engins à moteur vont décoller de terre par leurs propres moyens. 

Région sagienne 

 Cette manifestation du 4 et 5 aout 1912 donna lieu à l’édition de plusieurs cartes postales habilement retouchées où l’on voit des avions survolant la ville





Suivant l’exemple de Francisque Reymond, Roanne constitue un comité pour l’aviation militaire qui a la charge d’organiser la première fête de l’aviation. C’est donc en septembre 1912 que se déroule, à Roanne, le premier meeting aérien qui attire une foule considérable., Pour guider les pilotes, on utilise un drap de lit déployé sur le sol. Le programme des fêtes s’étale sur trois jours, et les usines ont donné congé à leurs employés. 
Sees n’est pas inactive et organise les manifestations des 4 et 5 Aout 1912 avec la participation de Chapron organisateur Hanouille et Gazzioli • 


 Ayant habité plus de quinze années face a cette cathédrale je découvrais avec surprise cette vue prise par un habitant et représentant le survol de notre édifice religieux par des avions de l époque Cette observation et ce montage me conduisirent t inévitablement vers la fête des 4 et 5 Aout 1912 avec la participation de pilotes chevronnés de    l époque MM Chapron aviateur organisateur , Hanouille ,et Gazzioli 
  
Été 1912 : des festivités mais au loin, le bruit des armes 
Les aviateurs ne savent pas encore – en cette année où l’on crée l’Aviation Militaire – que deux ans plus tard, ce sera la Grande Guerre et les premiers raids et combats aériens. Mais en 1912, la France se bat pour asseoir sa suprématie de l’autre côté de la Méditerranée.  
Dès 1912, quelques visionnaires qui pressentent les services que pourraient rendre à l’armée l’aviation militaire collaborent à son développement. À l’initiative de la Croix-Rouge française, une vente de charité est organisée dès 1911 au profit des soldats qui se battent au Maroc. 

C’est ainsi que tous étaient appelés à acheter et arborer la « petite fleur bleue », insigne de charité et de patriotisme.(image ci-dessous « vendeuse de la petite fleur bleue » )


 




Le 16 mars 1914, l’actualité aéronautique est marquée par le décès de l’aviateur de nationalité belge Elie Hanouille qui a participé au meeting de Sées les 4 et 5 Aout 1912)et périt dans un accident d’aéroplane dans le cadre d’une manifestation d’exhibition en Espagne, plus précisément lors du survol de la baie de Saint-Sébastien, Titulaire du brevet belge numéro 42, Elie Hanouille réalisait de nombreuses démonstrations de vol depuis quatre mois et c’est au cours de l’une d’entre elles qu’il a trouvé la mort, sous le regard de son frère qui, avec un Espagnol, a tenté en vain de le sauver, en mettant même sa propre vie en péril en manquant de se noyer. Elie Hanouille qui, comme Pégoud, était parvenu à boucler la boucle le 15 novembre 1913 a été victime de son gouvernail de profondeur, alors qu’il effectuait un looping à une altitude de 100 mètres. Suite à cette avarie, l’appareil de type monoplan d’Hanouille a fini dans la mer, capotant alors sur l’aviateur…lors d un survol dela baie de saint sebastien 









 Témoignage d un sagien Fete d aviation du 4 et 5 Aout 1912 
« Les grands oiseaux n ont pas volé au dessus de la place mais les expériences eurent lieu au Buhot .j assistai à un vol superbe le dimanche 4 et a un autre le lundi 5 mais le vendredi précédent quelques minutes avant 7heures un magnifique biplan passa au dessus de ma tête se dirigeant au dessus de ma tête à quelques 500 metres de hauteur venant d Alençon se dirigeant vers Argentan alors que je me promenai dans mon jardin C était la premiére fois que je voyais un aéroplane » 
 Des meetings aériens sont organisés dans la France entière, afin de recueillir des fonds pour développer l’armement aérien.

                                    La rue  Billy a Sees



  Henri Chapron est un véritable aviateur qui habite sur l'île d’Oleron . Il n'a pas les moyens d'acheter un avion, mais veut quand même faire découvrir l'aviation à ses compatriotes. Il organise alors deux meetings. Le premier meeting a lieu au Château, les 24 et 25 août 1913. La Compagnie des Chemins de Fer à mis en circulation des trains spéciaux, la Compagnie Oléronnaise a prévu des bateaux supplémentaire . L'avion présenté est un monoplan Borel, amené sur l'île dans une caisse le vendredi 23. La foule est très dense : tout le monde se presse pour voir la machine. L'avion prend enfin son envol. Si le premier vol de dix minutes se passe sans histoire, l'atterrissage lors du deuxième vol est un peu brusque et le train d'atterrissage est détruit, ainsi qu'une partie de l'aile. Même si l'avion sera réparé et volera de nouveau trois semaines plus tard, les Oléronnais n'ont pas eu droit à une démonstration très convaincante des merveilles de l'aviation. Aussi un deuxième meeting est-il organisé à Saint-Pierre, trois semaines plus tard. L'aviateur Hanouille va présenter un monoplan Blériot XI (moteur Anzani de 60 chevaux-vapeur). Les Oléronnais sont encore venus plus nombreux qu'à Saint-Trojan, peut-être dans le secret espoir d'assister à un nouvel accident. Mais tout se passe bien, mais sans brio ni casse, il y a peu d'enthousiasme dans le public (la psychologie des spectateurs de meetings n'a guère changé depuis).







Connu pour ses figures acrobatiques, Abel Grazzioli épate à nouveau les Manceaux, le 22 février 1914, en réalisant un audacieux « looping ». 22 février 1914, aérodrome de l'ACO Il pleuvait, cet après-midi-là, sur l'aérodrome de l'Automobile Club de l'Ouest (ACO), au Mans. Pourtant, le public est venu nombreux assister aux exploits d'un incroyable pilote récemment installé en Sarthe : Abel Grazzioli. Il s'était d'ailleurs fait remarquer dès son arrivée dans le département en lançant des fleurs au-dessus de la 
 foule venue accueillir le nouvel évêque du Mans, Mgr de la Porte. Mais revenons à ce jour du 22 février 1914. Profitant d'une éclaircie, Abel Grazzioli sort son monoplan du hangar et prend son envol. Il est 15 h 35 et « l'intrépide aviateur » s'apprête à accomplir un nouvel exploit. « Après avoir fait le tour de l'aérodrome, l'aviateur monta à cinq cents mètres puis glissa, sur la queue, boucla la boucle suivant les règles établies, écrit le reporter d'Ouest-Eclair. A 15 h 48, il termina son premier vol par une descente en spirale du plus curieux effet. Son moteur, malgré plusieurs ratés, ne l'empêcha pas de faire plusieurs renversements sur l'aile très audacieux. » Devant un public médusé par tant d'agilité, Abel Grazzioli vient de « boucler la boucle », « to loop the loop » en Anglais... Bref, il vient de faire un looping. Mais qui était






Abel Grazzioli ? Jules Abel Célestin Grazzioli est né le 3 février 1882, à Ambiévillers, en Haute-Saône. Il est le fils d'Angelo et Joséphine Grazzioli. Grazzioli obtient son brevet de pilote à l'Aéro-club de France le 23 novembre 1911 et devient délégué de la Ligue nationale d'aéronautique et moniteur de l'école d'aviation au Mans. Pendant la Première Guerre mondiale, il est chargé de piloter des prototypes d'avion. Mais il se tue en avril 1915, près de Versailles, « avec l'appareil qu'il devait emmener sur le front », écrit l'Ouest-Eclair du 30 avril 1915.


Une arme nouvelle apparaît donc lors de la guerre 14-18 : l'avion. 

Son rôle va évoluer tout au long du conflit, passant d'une simple force d'observation et de reconnaissance photographique au début, à une arme de bombardement redoutable à la fin. 
 
Comme l'impasse au sol se poursuivait, les deux camps étant incapables d'avancer de quelques centaines de mètres sans perdre des milliers d'hommes, les avions devinrent d'une importance capitale pour rassembler des informations sur les réseaux de tranchées et les positions d'artillerie. Ils furent également utilisés pour bombarder les dépôts de ravitaillement derrière les lignes adverses. Cependant, la grande taille et la lenteur de ces bombardiers en faisait des proies faciles pour les chasseurs. Ainsi, les deux camps utilisèrent leurs chasseurs pour détruire les bombardiers adverses et pour escorter les leurs.
Les bombardiers étaient certes lents et vulnérables, ils n'étaient pas pour autant sans défense. Les biplaces avaient l'avantage de disposer de mitrailleuses à l'avant et à l'arrière. Typiquement, le pilote contrôlait des canons fixes derrière l'hélice, similaires à ceux présents sur les chasseurs, tandis que l'observateur utilisait une mitrailleuse pouvant balayer tout l'arrière de l'appareil. Une tactique utilisée par les chasseurs pour éviter ce danger était d'attaquer dans l'angle mort sous la queue. Cependant, le bombardier pouvait contrer cette attaque en plongeant à grande vitesse, aidé par sa masse. Poursuivre un bombardier dans un plongeon était périlleux car le chasseur se trouvait directement exposé à l'artilleur arrière. Plusieurs As de la guerre furent abattus par de modestes biplaces comme 
 transition             

La seconde guerre mondiale qui dure de septembre  1939
à septembre 1945 est un conflit armé à l échelle planétaire c’est la première guerre où les avions militaires furent utilisés de façon intensive, devenant un élément essentiel de la doctrine militaire.


L activité aérienne dans notre région sagienne
Sees est bombardée le 14 Juin 1940 par une escadrille de Dornier de la Luftwaffe  Soixante  morts principalement a la Providence Route de Rouen




j ai cru nécessaire indispensable en parlant de l évolution de l aviation depuis le début du siècle d 'évoquer  l animation du ciel sagien pendant l occupation
 comment envisager que vingt huit années  séparaient des deux époques  ?


Si l’aéronautique avait pu rendre d’importants services au cours de la guerre 1914-1918, on ne peut dire cependant qu’elle y avait obtenu des résultats déterminants, ni comme arme offensive, ni dans son utilisation purement stratégique.

Dans les années quarante le IIIe Reich possédait une aviation de guerre parfaitement entraînée, équipée d’un matériel efficace. La France, en dépit d’importante commande d’appareil américain, hâtivement passée en 1938, n’entrerait en opération qu’avec les avions relativement peu nombreux et souvent périmés, en face de l’importance des moyens mis en ligne par l’adversaire

En 1941, l’aviation stratégique britannique entreprenait sur l’Allemagne une série ininterrompue de bombardements de nuit. Ceux-ci, en dépit de pertes sérieuses, se montrèrent d’une efficacité redoutable.

C'est  cette tentative de "renaissance" d' aprés guerre qui va permettre un perfectionnement perpétuel des avions
Les Anglais avaient commencé des raids au dessus de l’Allemagne, mais les pertes avaient été si sévères qu’ils décidèrent de concentrer leurs efforts dans des vols massifs de nuit destinés à détruire certaines zones étendues. Grâce au radar, durant les années 1943-1944, les incursions devinrent encore plus efficaces. 
Les anglais  prirent une part trés active à l aide auprés de la resistance en créant le SOE  en juin 1940( voir ci dessous)
Dès le lendemain, le 18 juin, c'est de Londres qu'un Général français, De Gaulle, appellera les français à poursuivre le combat.

Les américains entrent alors dans la lutte, armés de leurs puissantes forteresses volantes, et complétèrent par des expéditions de jour, l’œuvre de destruction nocturne entreprise par les bombardiers anglais.

Les deux grands types d’avions de chasse utilisés au début de la guerre étaient le chasseur intercepteur léger, tels le Messerschmitt BF109, le Spitfire ou le Dewoitine 520, ainsi que le chasseur d’escorte, lourd bimoteur, comme le Messerschmitt BF110, le Bristol Beaufighter ou le Potez 631. Les chasseurs bimoteurs étaient peu adaptés aux combats aériens contre les chasseurs monomoteurs, et de ce fait un rôle différent leur fut attribué.
Si on excepte les Etats-Unis, qui ne commencèrent les hostilités qu’en 1941, les combattants du second conflit mondial entrèrent en guerre avec des bombardiers légers seulement. Pour ce qui est du bombardier stratégique lourd, Anglais et Américains régnèrent en maîtres, les premiers durant la nuit, les second le jour.



Ainsi si je me refére au ciel sagien durant la période'   40  45
ce ciel sagien qui avait connu les premiers avions lors de de ce meeting du 4 et 5 aout 2012 et le bombardement par la luftwaffe se trouve soumis ...aux parachutages de nuit par les avions du soe 

RAF et USAAF accomplirent  plusieurs centaines de parachutages Une heure et demi de vol suffisaient aux Halifax et Liberator  décollant deTempsford pour lancer par des nuits de lune leurs containers chargés d armes et de munitions sur les dropping zones préparées par la résistance au sol 




Le ciel Sagien pendant l occupation... Le SOE britannique crée par Churchill et le BOA organisme  de la résistance intérieure

TEMPSFORD            ORNE
Afficher l'image d'origine
NUIT DE LANCEMENT DE CONTAINERS D ARMES ET CLAIR DE LUNE
Afficher l'image d'origine

BOMBARDIER HALIFAX
LANCEMENT DE CONTAINERS D ARMES
Terrain balisé par les resistants
Aprés avoir décollé du terrain secret de Tempsford une heure et demi de vol suffisaient aux bombardiers Halifax et Lancaster de la RAF et aux Liberator  de       l' USAAF pour parachuter des armes dans la région sagienne sur les terrains balisés préparés par la résistance 
Ces parachutages d armes  exigeaient une collaboration étroite entre le SOE crée par Churchill et le BOA  composé de résistants courageux réceptionnant au sol les containers d' armes dans des condiions périlleuses par une nuit de pleine lune
Les messages secrets diffusés par la BBC sur les ondes  informaient les resistants du lieu et de la date du parachutage 
Les lysander avions légers " tous terrains "étaient en mesure de déposer des agents secrets ; colis et messages en tous lieu de la France occupée et dans les conditions les plus difficiles




Crash d une forteresse volante le 4 juillet 1943  a Belfonds

Une centaine de bombardiers de l USAAF survole notre ville venant du nord ,une forteresse touchée au dessus du Mans et poursuivie par un chasseur allemand s écrase a Belfonds     km à l ouest de Sées




Afficher l'image d'origine

















PHOTO ROGER CORNEVIN HAYTON  5 JUILLET 1943  10 00 HEURES





Crash d' un  bimoteur withley ( lanceur de tracts ) de la RCAF le .22 Mai 1944 a 23 Heures.... 2 semaines avant le debarquement(Photos Madame Shirley Stone )
Six jeunes canadiens sortant de l école de formation( lire "six men on a nickel " de Mme Shirley Stone traduction Mr Alain jacques de Montreal )
Afficher l'image d'origine

Tombe provisoire des canadiens au cimetiere de Sees en 1946
,
Cimetiére de Bretteville sur léze


 Durant les nuits qui suivront, les populations des territoires occupés vont donc recevoir des tracts largués à partir d’avions alliés  les informant de demeurer à l’écart des lignes de chemin de fer, des dépôts de carburant ou de toutes autres cibles stratégiques aux bombardements alliés.



PLUSIEURS CENTAINES D ' AVIONS chasseurs et bombardiers furent abattues dans notre département par la chasse ou la DCA allemande






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire