lundi 10 août 2015

Wallerand , Bernard et Philippe Leclerc de Hauteclocque ,le temps de la nostalgie et déjà le temps de la mémoire( extrait journal personnel ))


le 14 eme hussards de passage à Sées Place du Parquet (1908)
Le 14 eme hussards et le 103 eme RI sont mobilisés le 2 aout à Alençon Des le 7 aout ils sont dans la région de Verdun Pour les hussards commencent les missions de reconnaissance Les deux régiments passent en Belgique le 21 Aout Le lendemain  a lieu le sanglant combat d 'Ethe où tombent parmi les hommes du 14 hussards 6 officiers _dont le lieutenant colonel de Hautecloque _et prés de cent cavaliers .Le même jour ,le 103 eme perd 60% de ses effectifs ( extrait les temps des militaires à Alençon de 1874 a 1991 archives départementales de l'Orne)


 Le  lieutenant - colonel de Hauteclocque



 Le  lieutenant - colonel de Hauteclocque et son fils Bernard  2 aout 1914   Alençon ( cliché archives departementales de l'Orne)

Tous deux tombent  au champ  d honneur le 22 aout 1914 à Ethe ( Belgique)

   Le 14 eme hussards  en octobre 1893  arrive à Alençon
 Le 14  éme  hussards .ce régiment de cavalerie est nouveau ;il vient d 'être crée avec des détachements de 14 régiments ( 7 de chasseurs et 7 de hussards) mais en reprenant le numéro 14 disparu depuis  1816 il devient l'héritier ( c est la filiation d 'apellation ) de celui qui formé a Turin en1813 avait  cette même année combattu à Dresde .le nom de cette ville allemande est donc inscrit sur 
l 'étendard du régiment '( extrait de l'ouvrage " le temps des militaires à  Alençon de 1874 à 1991")

   C 'est en 1907 qu ' arrive à Alençon Wallerand de Hauteclocque il est alors chef d escadron au 14 eme hussards
Né en 1866 il est sorti de Saint Cyr en 1885 et a fait campagne en Afrique  contre Samory il a été fait " chevalier de la légion
 d 'honneur "le 30 décembre 1905 alors qu il était chef de bataillon breveté  au 75 eme regiment d infanterie de ligne pour 24 ans de services et deux campagnes ( m Dargaud )"

Le lieutenant colonel part a la tête de son unité au premier jour de la mobilisation generale en compagnie de son fils ainé Bernard - François - Marie  agé de 18 ans engagé volontaire comme cavalier au 14 eme hussards 
Tous deux tombent  au champ  d honneur le 22 aout 1914 à Ethe ( Belgique )



Photo familiale   1 er rang  1er a gauche  mon grand pére  Jean Marie Danet rescapé du combat de Ethe
 3 eme '( en noir )  le lieutenant colonel de Hauteclocque
 2 eme   rang le 7eme le  fils du colonel juste derriére son  pére





 photo familiale     Trois du quatorzieme hussards  Le pére et ses deux fils 
Le premier a gauche( Marcel danet ) fut décoré en 1918 prés de Charleville suite a son intervention pour sauver l un de ses officiers blessés qu il ramena dans les lignes françaises





Extrait archives  departementales de l'Orne "le colonel de Hauteclocque"Ce 22 août 1914, au combat de Ethe, le régiment perd 8 officiers, dont le lieutenant-colonel de Hautecloque et 73 sous-officiers et hussards. Le régiment est obligé de retraiter sous le feu de l'artillerie allemande. Dans le même temps, à Virton à l'EM du C.A., le colonel Raymond( 4 eme premier rang veste claire ) est blessé d'une balle à la tête : il sera évacué sur Montmédy et fait prisonnier quelques jours après. Mis au repos le 26 août, le régiment déplore 175 tués ou disparus depuis le 22 août. Ayant reçu des renforts, le régiment est engagé à Nanteuil-le-Haudouin, dès le 9 septembre et passe l'Aisne dans la nuit du 12 au 13 et participe à la bataille de l'Ourcq. Le maréchal des logis Gallet capture 52 prisonniers allemands cachés dans une grotte et reçoit la médaille militaire.
Le 14e Hussards est déplacé pour participer à la Course à la mer.
    EXTRAIT Wikipedia  La course à la mer est la dernière étape de la guerre de mouvement au début de la Première Guerre mondiale. Elle a lieu sur le front occidental de septembre à décembre 1914 à l'issue de la bataille de la Marne qui voit l'arrêt de l'offensive allemande et la consolidation du front ainsi obtenue de l'Oise jusqu'à la Suisse ; les belligérants tentent de se contourner au nord par le flanc ce qui les conduit jusqu'à la mer du Nord.


Tombe de  Wallerand de Hauteclocque 
 " le colonel n'a pas suivi le régiment dans sa retraite vers la mort   aprés l 'avoir renvoyé il a mis pied a terre lentement il ne pouvait plus tenir en selle et son cheval blessé allait s abattre   Les maréchaux des logis de la bruniere et Duhault accourent a leur chef et lui offrent leur monture .Le colonel les remercie " Ce n est pas la peine dit il je ne pourrais pas m 'en servir j ai le bras cassé et j ai une balle dans la cuisse ,ils lui proposent de le conduire à l'ambulance " Ne vous occupez pas de moi je suis en être sans valeur puisque je ne peux plus me battre " et avec un sourire " ils ne m 'auront pourtant pas  vivants j'ai encore un bras valide et mon revolver est chargé   vous rejoignez votre régiment car l'ennemi est là à 2 pas et il ne faut vous occuper que de lui .Adieu et merci ...." ( l illustration 24  mai 1924)


Une croix est érigée à l'endroit  où son corps fut retrouvé  et où il fut inhumé par les hommes du capitaine Pille du 124 eme regiment d'infanterie (ref à conférence de Chantal Bonazzi 19  21 Novembre  1997 )

Extrait document regional Alençon 

La commune de Belgique commémore le sacrifice de 600 à 700 soldats de l'Orne, dont de nombreux Alençonnais. Les Belges viendront le 2 août 2014, pour le 100 eme anniversaire du début de la Grande Guerre.

Le jour commence à poindre, en ce matin du 22 août 1914. Un épais brouillard enveloppe le village d'Ethe, à 15 kilomètres de la frontière qui sépare la France du Luxembourg belge. Il a plu, l'air est doux. Dans la rue principale, sept à huit mille soldats, arrivés à pied pendant la nuit pour monter à l'assaut de l'armée allemande. On y trouve le 103e RI et les cavaliers du 14e hussards, partis d'Alençon. Aussi le 104e, composé d'autres Ornais. La mobilisation générale a eu lieu le 2 août. Les Alençonnais, partis en train jusqu'à Verdun, via Paris, sont déjà au front.
Les premiers rayons du soleil dissipent les brumes. Et révèlent, sur les crêtes qui dominent le village, des batteries d'artillerie et de mitrailleuses allemandes. Des soldats occupent aussi les maisons. Le piège se referme, l'ennemi attaque cette cible trop facile. Pris sous le feu, les Français improvisent une fortification, installent leurs canons, utilisent le ballast de la voie ferrée comme un rempart.
Sabre contre mitraille.....
Au cours de la seule journée du 22 août, environ 3 500 soldats sont tués à Ethe, 20 000 dans les proches environs. Dont 600 à 700 Ornais. Parmi les officiers du 14e hussards, le lieutenant-colonel Walleran de Hautecloque, oncle du général Leclerc, qui libérera Alençon trente ans plus tard, en 1944.
Héroïsme ou acte désespéré ? Sur terrain découvert, le lieutenant-colonel monte à l'assaut, sabre au clair, des mitrailleuses allemandes. C'est un massacre. L'officier reçoit une balle dans le bras, une autre dans le genou. Son fils, Bernard, est tué. En se repliant vers l'arrière avec son escorte, Walleran de Hautecloque est fauché par un obus.
À la faveur de la nuit, les survivants décrochent, quittant en silence cet enfer de feu et de sang. Les roues des charrettes ont été emmaillotées de paille. Les blessés intransportables sont confiés aux soins des villageois et des médecins et infirmiers militaires, restés sur place.
Au matin, les Allemands découvrent que la troupe a disparue Ivres de rage, ils achèvent les blessés, fusillent aveuglément les civils, enfants, femmes, vieillards, incendient les postes de secours.
À Ethe et dans les communes voisines, ces deux journées forment un sanglant épisode de la bataille des frontières, la plus meurtrière de toute la Première Guerre mondiale.





























EXTRAIT ARCHIVES DEPARTEMENTALES

Le 22 août 1914, au combat de Ethe, le régiment perd 8 officiers, dont le lieutenant-colonel de Hautecloque et 73 sous-officiers et hussards. Le régiment est obligé de retraiter sous le feu de l'artillerie allemande. Dans le même temps, à Virton à l'EM du C.A., le colonel Raymond ( le 4 eme partant de la gauche au premier rang )est blessé d'une balle à la tête : il sera évacué sur Montmédy et fait prisonnier quelques jours après. Mis au repos le 26 août, le régiment déplore 175 tués ou disparus depuis le 22 août. Ayant reçu des renforts, le régiment est engagé à Nanteuil-le-Haudouin, dès le 9 septembre et passe l'Aisne dans la nuit du 12 au 13 et participe à la bataille de l'Ourcq. Le maréchal des logis Gallet capture 52 prisonniers allemands cachés dans une grotte et reçoit la médaille militaire.




Ce pont, connu à Ethe comme Pont des Arminis, fut construit en 1873 pour supporter le passage de la ligne de chemin de fer de Virton Ville vers Marbehan. Il est devenu Pont du 14e Hussards en mémoire des cavaliers français tués à cet endroit le 22 août 1914. "Le 22 août 1914, après 8h, les cavaliers français du 14e Hussards chargent les fantassins allemands installés au nord de la voie ferrée, les Hussards passent et repassent sous le pont et se font massacrer par les mitrailleuses allemandes.
Ref a livre d or du 14  ème  régiment de hussards 
 disparus le 22 Aout 1914  bataille de Ethe   33
 Morts au champ d'honneur dèçédés et blessés 
                19 officiers  62 hommes de troupes
 

EXTRAIT   Musée de la bataille des  frontiéres de jean  Latour
Jean Dauphin, cofondateur du Musée de la bataille des frontières en Gaume, fête cette année ses 90 ans. Instituteur à Latour dès l'âge de 22 ans, il a connu nombre de témoins directs des "atrocités allemandes", dont il perpétue une mémoire dénuée de rancœur et de haine. Photo: Olivier Favier.
Ce « combat de rencontre », comme on l’appelle encore, est l’épicentre du plus vaste engagement de toute la première guerre mondiale. Le même jour, les Allemands mènent une offensive de moindre ampleur, sans être mieux informés des manœuvres adverses. Quoi qu’il en soit, les lignes se sont brusquement rapprochées et des combats éclatent tout au long d’un front qui s’étend de Mons à Belfort, sur près de 600 km.

À Rossignol, ce sont 7 000 soldats français qui meurent dans la journée, 17 000 pour les quinze batailles livrées dans le Luxembourg belge, 25 000 sur l’ensemble des combats. Ce record macabre n’a jamais été dépassé depuis dans l’Histoire de France. Si l’état-major français ne prend pas le soir-même la mesure du désastre, les nouvelles qui affluent le lendemain sauront l’en aviser.

.Si la guerre de mouvement a laissé peu de traces dans le paysage –les murs encore rougis par les flammes de l’église d’Èthe, quelques obus fichés dans celle de Rossignol- elle a profondément marqué les cœurs. À 90 ans, Jean Dauphin, cofondateur et actuel président du Musée de la Bataille des Frontières en Gaume, continue d’en témoigner.


jean Latour m'  a adressé son document sur les combats sanglants du 22 aout 1914 alors que je lui adressai la photo représentant les soldats et officiers du régiment du 14 eme regiment  de hussards( photo familiale ci dessus )








Image illustrative de l'article Philippe Leclerc de Hauteclocque

Philippe Leclerc de Hauteclocque



Officier général francais 5 etoiles.svg Philippe Leclerc de Hauteclocque

 
Leclerc fut tout d'abord son nom de guerre  au sein des Forces françaises libres, avant d'être ajouté à son patronyme légal : il a été autorisé à se nommer Leclerc de Hauteclocque par décret du 17 novembre 1945 publié aux JO des 19 et 26 novembre 19451.
Il a été élevé à titre posthume à la dignité de maréchal de France 


La  division Leclerc rattachée à la 3 eme armée du  general Patton  débarquée à Utah  beach   le 1er Aout  est   composée de..5000 français et maghrebins ..... et  de 130 espagnols antifranquistes

Le haut commandement finit par insister : Paris doit être libéré par des Français. Les Américains permettent ainsi aux combattants de la 2e DB de se distinguer en devenant les premiers libérateurs de la capitale


Les conducteurs de  chars montrent leur joie


EXTRAITS DE MON  JOURNAL SAGIEN



Ref à  "carnet de route d un croisé de la France libre"de


Le géneral  Leclerc sur le pont neuf a Alençon( Aout  1944)quelques heures avant d atteindre  Sees distante de 20 kilométres au  nord





Alençon       prés     du pont neuf

Les Américains, lancés vers Argentan, sont quelque peu retardés, et Leclerc se fait réprimander par le général américain commandant la 5éme DB  car il n'a pas respecté les ordres, retardant peut-être la fermeture de la poche de Falaise-Argentan. Les Français de Leclerc, ayant libéré Carrouges  et Ecouché  le 13 août, lancent une unité de reconnaissance au centre d'Argentan, mais cette unité est chassée par des blindés allemands lors d'une contre-attaque.

  le 12 Aout 1944                                        Capitaine Dronne ( a gauche )




2 eme DB dispositif du XV eme  corps . Après la Sarthe  la division Leclerc est à la pointe du dispositif américain, réalisant un mouvement d'encerclement. Rapidement, les troupes du XVe corps US se portent vers le nord, et c'est la 2e DB qui libère Alençon le 12 août 1944, si rapidement que les Allemands en sont décontenancés. Le général Patton  commandant la IIIe armée, ne tarit pas d'éloges au sujet du général Leclerc qui appliquait les principes de l'attaque à outrance depuis que les Français étaient entrés en Normandie.
Aussi les Américains font-ils de la 2e DB le fer de lance de leur attaque vers Argentan  pour fermer la poche de Falaise. Or, après de terribles combats dans le secteur de la forête  d Ecouves , les troupes françaises se dispersent et débordent
 
 Extrait rapport 2 eme DB   Le général Leclerc   décide  de se porter à l'avant  de leur secteur au sud d'Argentan, à tel point qu'ils ralentissent la progression de la 5e Division Blindée américaine à Sées. Les Américains, lancés vers Argentan, sont quelque peu retardés, et Leclerc se fait réprimander par le général américain commandant la 5eme DB américaine  car il n'a pas respecté les ordres, retardant peut-être la fermeture de la poche de Falaise-Argentan.

Sees Grande  rue 
                Notes personnelles On assiste place du Parquet à  un rassemblement  de chars et de véhicules les plus divers  ,un embouteillage monstre où les conducteurs de  chars américains et français ne  savent plus comment manoeuvrer pour sortir de cet  embouteillage 


Rassemblés  aux pieds de la cathédrale quelques   prisonniers de la wehrmacht apeurés  pris  dans la campagne environnante  sont rassemblés    Je  crains pour leur sécurité ,  ce  sont  des italiens enrôlés de force ? Ils montrent leurs piéces d  identité et des  photos de famille pour attendrir leurs bourreaux menaçants  et implorent la foule déchainée Leurs photos sont jetées à tout va … spectacle désolant s’il en  est  un!


Et ces tanks ? Mes yeux voient-ils clair ? Ce sont eux ? Oui, ce sont eux. Ce sont des Espagnols. Je vois toutefois le drapeau tricolore. sur l’un des chars

Partant du  Tchad nous font ils savoir Ce sont eux qui, après avoir traversé l’Afrique,.se distinguent au milieu de la 2eme DB

Les tanks portent des noms évocateurs : “Guadalajara”, "Ebro" "Guernica" “Teruel”,  etc...                   
La colonie espagnole "sagienne " accueille avec enthousiasme "la nueve"
 

La  division Leclerc rattachée à la 3 eme armée du  general Patton  débarquée à Utah  beach   le 1er Aout  est   composée de..5000 français et maghrebins ..... et  de
130 espagnols antifranquistes











le 12 Aout 1944  Jour de la liberation de Sées
Premier contact entre le capitaine Dronne et André Mazeline ( extrait de "la resistance normande face a la Gestapo )par Raymond  Ruffin


texte   Place de la cathèdrale des chars marqués de la croix de Lorraine ! une jeep et prés d elle un capitaine barbu coiffé d un képi orné de l' ancre de marine un français et un marsouin en plus ! André mazeline croit rêver 
je suis le capitaine Dronne et j appartiens à la 2eme db ; venez je vais vous accompagner prés du général 
voir photo plus haut 


Parti le 26 Novembre  1947 pour une tournée d'inspection en Afrique du nord , le général Leclerc   passe l'après-midi du 26 et la journée du 27 dans la région d'Arzew- pour assister à une manœuvre interarmée.
Le 28 novembre au matin, il assiste à une prise d'armes à Arzew puis rejoint l'aérodrome de La Sénia où l'attend son avion personnel, un B25 Mitchell baptisé Tailly 2 (Tailly  est le nom de la commune de la Somme d'où est originaire Leclerc) qui doit le conduire à Colomb Béchar  où il doit passer la journée. L'avion décolle à 10 h 15 avec une météo peu favorable : une tempête de sable  est annoncée sur Colomb Béchar

 A 10 H 15   LE 28 Novembre 1947  le  Mitchell  B25  bombardier bimoteur américain transformé en avion de transport décolle de 
l aérodrome d Oran la Sénia 
A son bord se trouve le général Leclerc  probablement le français le plus populaire de son temps Deux autres appareils devaient prendre l air mais renoncent en raison du mauvais temeps Mais 
 l'avion du général lui fonce en direction de Colomb Bechar   tout droit vers la tempête de sable annoncée
Onze personnes accompagnent le général  


 L 'appareil n arrivera jamais à Colomb  A 11 Heures 58 
l avion du général  s écrase contre le remblai de la voie ferrée méditerranèe Niger  
 Le choc effroyable est immédiatement suivi d une gerbe de flammes Le général Leclerc
 n 'est plus 

Réponse du ministère : Défense

publiée dans le JO Sénat du 09/03/1995 - page 565

Réponse. - Les cérémonies commémoratives de la libération de la France, en particulier de Paris et de Strasbourg, ont permis de rendre hommage à la mémoire du maréchal Leclerc de Hauteclocque. L'accident d'avion dont celui-ci a été victime a fait l'objet d'un procès-verbal dressé le 30 novembre 1947 par la brigade de gendarmerie d'Oujda au Maroc. Le procès-verbal rapporte la déclaration d'un témoin oculaire de l'accident qui a vu " un avion volant à faible altitude rasant une petite montagne et qui, après avoir effectué quelques loopings, est venu percuter le remblai de la voie ferrée.
L'avion descend à basse altitude et suit la voie ferrée du transsaharien qui conduit à Colomb-Béchar1
L'atterrissage, prévu à 11 h 45, est repoussé deux fois d'un quart d'heure par l'équipage. Le dernier message du B25 disait : « Tout va bien à bord, sommes à dix minutes du terrain de Colomb béchar
l'appareil au contact du sol a explosé et a pris feu immédiatement ". Ce témoin pense que " les causes de la catastrophe sont dues au mauvais temps qui sévissait au moment de l'accident. La visibilité était très mauvaise par suite d'un fort brouillard formé de pluie fine ; de plus, un vent violent soufflait vers le Nord ". Il n'a " pas entendu de raté de moteur mais a vu distinctement l'appareil effectuer quelques loopings à faible hauteur avant de s'écraser au sol ". Telles sont les informations qu'il est actuellement possible de fournir sur les circonstances de cet accident.

Une heure plus tard, la rumeur d'un accident commençant à se propager à Colomb Béchar , une colonne de la 1re compagnie saharienne portée de la légion se met en route vers le Nord en longeant la voie ferrée. Ils découvrent les débris du bombardier éparpillés de part et d'autre du remblai

























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